Le but recherché est triple :
- supprimer le risque d'inflammation et de propagation du feu (sécurité incendie),
- supprimer le risque d'intoxication ou d'irritation provoqué par le dégagement de fumées ou de gaz consécutif à l'échauffement ou à la combustion du matériau (danger pour la santé),
- limiter le risque d'affaiblissement ou de perte d'une fonction assurée par un matériau ou produit (exemple : suspension d'un faux-plafond).
Il faut donc éviter l'emploi de matériaux aux caractéristiques de réaction au feu insuffisantes, pour retenir et appliquer des indices de réaction au feu les plus élevés possibles.
Par ailleurs, les dispositions légales ou normatives imposent, dans bien des cas, des valeurs précises pour certains matériaux et/ou matériels relatifs aux immeubles.
Ces normes sont d'application.
Dans la majorité des cas, les indices A0 et A1, A2 ou B (EN 13501) sont donc exigés pour les matières constitutives des équipements suivants :
- plafonds, faux-plafonds,
- faux-planchers, revêtements de sol,
- revêtements muraux.
Concernant la réaction au feu des aménagements intérieurs il y a lieu de se référer aux prescriptions type ITM-SST série 1500 (article 6.4 réaction au feu des matériaux et des aménagements intérieurs)